Les auxiliaires d’enseignement sont en négociations depuis le mois d’août 2014, revendiquant principalement une augmentation de salaire pour permettre de subvenir aux coûts croissants de la vie et des frais scolaires ainsi que l’indexation du budget de soutien à l’enseignement au nombre d’étudiants inscrits dans les programmes du premier cycle. L’administration de McGill refuse toute négociation sur ces points et propose plutôt une baisse de salaires.
Les activités du 16 avril comprendront des lignes de piquetage ainsi qu’une manifestation contre l’austérité et la précarité dans le contexte de la Journée d’action pour les étudiants-travailleurs du Québec.
« Nos membres ont clairement exprimé leur mécontentement par rapport à l’offre de McGill et nous sommes prêts à nous battre pour un contrat plus équitable », souligne le président de l’AÉÉDEM, Justin Irwin. L’AÉÉDEM maintient que ses revendications aideraient McGill à atteindre ses objectifs stratégiques, y compris d’offrir un financement de calibre mondial aux étudiants des cycles supérieurs et de garantir la qualité de l’éducation au baccalauréat.
Cette grève s’inscrit aussi dans le contexte d’une campagne syndicale contre l’austérité. « L’Université McGill a été laxiste, voire même complice, face aux coupes budgétaires du gouvernement et l’AÉÉDEM est prête à riposter », poursuit M. Irwin.
L’AÉÉDEM est un syndicat représentant 2000 étudiants et étudiantes de cycles supérieurs employés comme auxiliaires d’enseignement ainsi que 600 surveillants d’examen à L’Université McGill. L’AÉÉDEM est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).