Y est aussi mentionné que l’augmentation du nombre de véhicules que l’on ne réussit pas à contenir a fait grimper les GES de 2,1 mégatonnes en 2007. Je vous cite à nouveau : « Voilà d’ailleurs pourquoi on va de l’avant tout de suite avec les normes californiennes d’émissions polluantes des automobiles (critiquées lundi par Ottawa) ».
Gaspillage de carburant et émissions de GES
Madame la Ministre, depuis 10 ans, cette préoccupation est présente dans la réalité de ceux qui comme moi sont sensibilisés à ce problème. Dès le début des années 2000, à l’occasion de ma marche matinale quotidienne dans mon quartier, accompagné de ma chienne, je tentais de sensibiliser les propriétaires d’auto résidant sur mon parcours. Ceux-ci, dans une assez forte proportion, laissaient tourner durant 10, 15, 20 minutes, voire plus encore, le moteur de leur voiture en automne et en hiver. Pour les sensibiliser, je glissais sous l’essuie-glace de leur voiture, un texte d’information sur l’effet néfaste des G.E.S. et du réchauffement climatique en résultant.
Nous sommes en 2010, et je constate, avec regret, que ce triste phénomène est encore bien présent. Par exemple, je vois tous les jours, en été, des autos, à l’arrêt, moteur en marche, sans doute afin de bénéficier de l’effet de la climatisation… Ces tristes habitudes de gaspillage de carburant et d’émission de GES, sans justification sérieuse, me désole à un point tel que je suis parfois tenté, de simplement « baisser les bras »…
Que dire, aussi, de la circulation croissante des motoneiges dont le plus gros de la flotte est encore doté de moteurs à 2 temps qui émettent beaucoup de GES ?
Solution ?
Et pourtant, il y a un remède : amener les conducteurs de véhicules motorisés à modifier leur comportement. Cela commande des efforts concertés et soutenus de sensibilisation et d’éducation durant une longue période, en fait, plusieurs années, si nous voulons qu’ils s’avèrent efficaces. C’est un travail de longue haleine, et dont l’horizon dépasse de beaucoup celui généralement associé à la durée d’un ou même de deux mandats électoraux consécutifs.
Madame la Ministre, le temps pour sauver notre environnement presse. À ce chapitre, je crains que la société québécoise soit en retard d’une décennie, sinon plus…
Fort heureusement, votre comportement actuel et surtout les actions législatives et réglementaires dont vous êtes l’instigatrice, démontrent une préoccupation certaine face à ce triste constat et à l’urgente nécessité d’agir.
Voilà, Madame, ce que, comme acteur du mouvement de la Simplicité Volontaire, je vous demande, ainsi qu’à toute l’équipe gouvernementale dont vous êtes, à titre de titulaire du ministère de l’environnement, une actrice fort importante : initier les multiples actions requises, dans les plus brefs délais.
Pierre Lebeau, simplicitaire
Victoriaville