Elle a notamment mené la « grève des midinettes » en 1937, réunissant 5000 femmes de l’industrie du vêtement. À l’époque, les femmes y travaillaient plus de 60 heures par semaine dans des conditions souvent déplorables pour un salaire bien modeste. Au fil des ans, cette féministe convaincue s’est aussi battue pour l’obtention du droit de vote, le droit à l’avortement et l’accès à la contraception.
Cette pionnière a combattu les inégalités sociales toute sa vie et son parcours devrait tous nous inspirer. La situation des femmes s’est considérablement améliorée depuis la grève des midinettes, mais il reste encore plusieurs batailles à mener.
La discrimination systémique, par exemple, est malheureusement encore bien présente au sein même de la fonction publique et dans les organismes parapublics. Actuellement, une personne conseillère en communication dans un milieu majoritairement masculin, comme Hydro-Québec, gagne un meilleur salaire qu’une personne qui effectue le même travail pour un collège ou un musée. C’est inacceptable !
Autre exemple : les enjeux de conciliation travail-famille-vie personnelle touchent encore les femmes de manière disproportionnée. Elles demeurent plus nombreuses à devoir jongler avec le travail et les soins des enfants et de leurs proches âgés ou malades. Il est urgent d’adopter de réelles mesures qui bénéficieront à tous.
Il reste du travail à faire et j’invite toutes les femmes ainsi que les hommes alliés à continuer de lutter pour l’égalité et pour mettre fin à la discrimination. Comme l’a fait Léa Roback avant lui, le SPGQ travaillera sans relâche pour obtenir une pleine et réelle égalité !
Un message, un commentaire ?