Le coquelicot rouge honore les militaires victimes des guerres, mais en même temps, il sert à glorifier la guerre. Aujourd’hui, les victimes des guerres sont surtout des civils ; je pense aux milliers de réfugiés qui fuient leur pays, aux personnes tuées par les bombardements ; encore aujourd’hui, Le Devoir rapporte que vingt civils ont été tués par une frappe de la coalition antidjihadiste dirigée par Washington.
Il faut que ces horreurs cessent. Le blanc de la trêve, le blanc de la paix doit remplacer le rouge du sang. C’est pourquoi je porte le coquelicot blanc.
Maryse Azzaria
Ste-Julienne
le 10 novembre 2016