Gatineau, le 17 avril 2022. – Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) émet des inquiétudes sur le projet de loi 32 portant sur la liberté universitaire.
Le Syndicat considère qu’il y a du bon dans ce projet de loi. « Il laisse notamment une grande autonomie aux communautés universitaires pour établir une politique et pour créer des instances pour la faire respecter. Nous considérons que l’autonomie universitaire est une composante essentielle de la liberté académique », a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO.
« Là où le projet de loi rate sa cible repose dans la définition même de la liberté académique. Les pressions économiques, notamment par le biais des subventions du secteur privé, sont probablement la plus grande source d’ingérence dans les universités. Or, le projet de loi n’y fait pas référence », a affirmé madame Bourget.
Madame Bourget a poursuivi en affirmant que « le projet de loi ne mentionne ni la précarité des personnes chargées de cours ni une limitation au devoir de loyauté. Sans une stabilité d’emploi, la liberté universitaire ne peut pas exister ».
Le SCCC-UQO a été fondé en 1992 et compte environ 700 membres répartis à Gatineau et à Saint-Jérôme. Il est le syndicat le plus représentatif de l’Université du Québec en Outaouais.
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