« Nous demandons aux différents chefs des partis de profiter de la campagne électorale la plus longue de l’histoire canadienne pour se commettre par écrit sur l’avenir du Centre fiscal de Shawinigan-Sud. C’est une simple question de respect pour plus de 1700 citoyennes et citoyens qui y travaillent et qui s’apprêtent à voter. En plus d’être essentiels au fonctionnement de l’État, ces emplois représentent un apport économique de plus de 80 millions de dollars dans la région de la Mauricie. Il ne faudrait pas oublier cet important détail, » souligne Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Québec.
Les candidats du NPD se sont engagés dans le dossier de la survie du Centre fiscal, promettant son maintien. Le candidat du Parti libéral s’est engagé, pour sa part, à soumettre un engagement au-delà d’une promesse verbale.
Le représentant de l’AFPC pour la région de la Mauricie, a joint le candidat conservateur de la région, Jacques Grenier, pour discuter du dossier des emplois au Centre fiscal de Shawinigan-Sud.
« Il m’a dit qu’il n’avait pas le temps pour nous et encore moins de nous rencontrer, qu’il a d’autres choses à faire de plus important. Je lui ai demandé si cela était sa position et si je pouvais la transmettre aux journalistes. Il m’a affirmé que oui, qu’il n’a pas de temps pour ce qui touche les employés du Centre fiscal », relate Normand Pelletier, conseiller syndical à l’AFPC-Québec.
Dans le but d’avoir une meilleure connaissance de ce dossier, l’AFPC-Québec a procédé, en 2014, à une demande de documents à l’ARC et ses partenaires en vertu de la Loi d’accès à l’information. Malheureusement, le syndicat est toujours dans l’attente d’une réponse. Une plainte a d’ailleurs été déposée auprès du Commissariat à l’information. Cette situation ajoute à l’incertitude.