« Le désengagement de l’État depuis de nombreuses années a énormément alourdi le travail des groupes communautaires, fait valoir Dominique Daigneault, présidente du CCMM-CSN. Le sous-financement chronique que subissent ces organisations, combiné aux multiples compressions dans les programmes sociaux et les réseaux de la santé et de l’éducation leur ajoutent une pression supplémentaire ». La porte-parole syndicale soutient qu’en œuvrant auprès de personnes marginalisées et précaires, ces organisations jouent un rôle crucial comme moteur du progrès social.
Le CCMM-CSN appuie les revendications portées par ces groupes, notamment en ce qui a trait au plein financement de leur mission globale et l’indexation annuelle des subventions. Le CCMM-CSN participera d’ailleurs aux manifestations prévues ce mardi 3 novembre, à Montréal et à Laval, et invite les travailleuses et les travailleurs qui le pourront à en faire autant.