27 octobre 2022 | tiré de Courrier interntional | Photo : Greta Thunberg (à droite) manifeste avec le mouvement Fridays for Future à Stockholm, le 14 octobre 2022. PHOTO JONAS EKSTROMER / AFP
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On a l’impression qu’elle est dans le paysage depuis des lustres, Greta Thunberg. “Pourtant, c’est seulement en 2018 qu’elle s’est assise pour la première fois devant le Parlement suédois et qu’elle a lancé la ‘grève des écoles pour le climat’”, relève le New Scientist.

“Ce qui s’est passé depuis n’est pas seulement le fruit de son parcours personnel – après avoir été une adolescente malmenée, au mutisme sélectif, elle est aujourd’hui une importante personnalité planétaire et un symbole –, mais apporte aussi la preuve que les changements indispensables peuvent se réaliser”, insiste l’hebdomadaire britannique, qui, comme tant d’autres médias, se fait l’écho de la parution du Grand Livre du climat, ce 27 octobre, dans plusieurs pays simultanément, dont la France.

“Avec [cet] ouvrage remarquable et capital, elle donne une nouvelle dimension à sa mission.”

Greta Thunberg a usé de sa notoriété pour réunir plus de cent experts, écrivains, militants et scientifiques internationaux, dont l’essayiste canadienne Naomi Klein, la romancière canadienne Margaret Atwood ou encore l’économiste français Thomas Piketty. Avec pour objectif de faire comprendre tous les enjeux de la crise climatique et de donner les clés pour agir ensemble, maintenant.

Il s’agit, explique Greta Thunberg au quotidien espagnol El País, “d’amener les gens à une prise de conscience”. De leur présenter les faits pour qu’ils “en tirent leurs propres conclusions”.

Elle ne se rendra pas à la COP27

La date de sortie de l’ouvrage ne doit rien au hasard. Le Grand Livre du climat paraît dix jours avant l’ouverture, le 6 novembre, de la vingt-septième Conférence des parties sur les changements climatiques (COP27). Une occasion de mettre sur le devant de la scène l’importance des questions environnementales et de les avoir encore bien en tête quand démarrera ce grand rassemblement annuel sur l’action climatique, qui doit réunir en Égypte des ministres et des négociateurs du monde entier, mais aussi des militants pour le climat, des maires, des représentants de la société civile et des chefs d’entreprise.

“Actuellement, [Greta Thunberg] fait la promotion de son livre, avec de rares interviews en présentiel, constate El País, mais elle ne se rendra pas au prochain sommet du climat de l’ONU, la COP27, qui aura lieu dans la ville égyptienne de Charm El-Cheikh début novembre.” “Il y aura bien d’autres militants, ce n’est pas la peine que j’y sois”, assure-t-elle.

En attendant, on peut suivre la Suédoisesur les réseaux sociaux, lire quelques bonnes feuilles de l’ouvrage en avant-première en anglais dans The Guardian ou en italien dans La Stampa, découvrir ses échanges sur le greenwashing, la politique ou la musique avec l’artiste islandaise Björk dans The New Statesman, ou encore en apprendre davantage sur sa vie de jeune femme de 19 ans avec The Times.

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