D’autre part, le chroniqueur affirme qu’il n’y avait ni débat d’idées
ni vision d’avenir dans les propos des candidats. Voilà qui confirme
que le commentateur ne pose pas un jugement sur la campagne électorale,
mais bien sur sa couverture médiatique.
Des débats d’idées, il y en a eu. Les discussions auxquelles ont
participé les représentants de Québec Solidaire ont été très
instructives et très sérieuses. Mais, cela n’a pas fait les manchettes.
Les débats d’idées ne font jamais les clips du 18 heures ni du 22
heures.
La politique ne devrait pas être un spectacle et les campagnes
électorales ne devraient pas être des concours de singes savants, mais
plutôt des occasions d’opposer les projets des équipes.
Tant que l’on considérera les campagnes électorales comme du
divertissement, tant que l’on attendra après les autres pour nous dire
ce qu’il y a d’intéressant, on ne risque pas d’y trouver son compte.
D’une part, les médias généralistes devraient être plus rigoureux
dans
leur couverture afin de bien faire voir les idées véritables des
protagonistes.
D’autre part, les électeurs devraient s’enquérir des points des
programmes qui concernent leurs préoccupations citoyennes.
Finalement, il ne faudrait pas confondre les débats électoraux et
leur
couverture par les mass médias.