Ce geste vise à mettre en place des structures pour mieux partager l’information sur les risques de l’exploitation de cette énergie fossile, sur les expériences de mobilisation dans chacune des régions représentées et à coordonner les efforts de mobilisation.
Marcel Gauthier du Comité mobilisation citoyen – Gaz de schiste – Mont St-Hilaire a déclaré que « l’étroitesse du mandat du BAPE et l’exclusion des comités de citoyens de l’Enquête environnementale stratégique (EES) nous ont convaincu de l’importance de maintenir l’implication citoyenne et de développer de nouvelles manières de faire. Nous espérons que la création du RICC nous permettra d’élargir nos champs de connaissances et d’unir nos forces afin d’inciter nos différents pays à se tourner vers les énergies durables et renouvelables. »
Parmi les premiers gestes posés par la RICC se trouve la présentation de vidéos réalisés par chacun des comités et présents sur YouTube et qui invitent les citoyens d’autres régions ou pays à se mobiliser (Voir ). Par ailleurs, les villes de Pittsburgh et de Mont St-Hilaire ont convenu de se jumeler dans cette lutte contre les énergies fossiles. Ainsi, les nouvelles jumèles se déclarent “ solidaires dans leurs préoccupations et leurs efforts pour protéger l’environnement et à encourager d’autres villes à faire de même. “ Le vote en faveur d’une telle alliance a obtenu un vote unanime du conseil municipal de Pittsburgh cette semaine. Après avoir subi les conséquences de la présence de l’industrie des énergies fossiles sur son territoire, le même conseil municipal avait voté l’année dernière une interdiction de tout forage dans les limites de la municipalité. À Pittsburgh, le 6 décembre sera dorénavant le jour “Mont St-Hilaire”.
Les citoyens de Barjac (Ardèche) sont tous aussi enthousiastes face à cette alliance. Située proche des fameuses cavernes de Chauvet, là où ont été découvertes les plus vieilles peinture produites par des humains, Barjac fut au coeur des premières mobilisations contre les gaz de schiste en France. Affirmant partager les inquiétudes des comités québécois et américains sur les conséquences de l’installation des entreprises d’extraction de gaz, les représentantEs du comité de Barkac croient que le RICC permettra de porter davantage le débat sur la place publique. Et que le RICC sera un outils efficace pour construire en véritable dialogue, contribuer au débat et enrichir les expériences de chacune des parties.
Voir la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=DSn8OSJmhHo
