« […] je n’ai pas fait de recherches sur le sujet, ma réponse se base plus sur mes intuitions personnelles que sur des données objectives, et je n’ai lu aucune étude sur la question, mais ça ne fait rien, je persiste et signe. »
– Richard Martineau, Journal de Montréal, 24 octobre 2017
Ces dernières années, la question animale prend beaucoup trop de place dans l’espace public. La dernière année et cet été, la chose a atteint son paroxysme avec l’affaire Cavalia, la violence des autocollants antispécistes, l’affaire de la jeune bouchère, et plus récemment, la nouvelle campagne sombre et mensongère « AniMAL » de la SPCA que la STM et Mario Dumont- des autorités en matière de « bien-être animal »- ont su dénoncer immédiatement tout en nous rassurant (Dumont) que l’industrie se soumet aux normes qu’elle se donne elle-même sur le bien-être des animaux.
Revenons au bon sens !
Il faut avoir le courage de le dire d’emblée, les antispécistes, les véganes sont des extrémistes hautement dangereux ! Je connais bien la question, j’ai lu le Journal de Québec : le mouvement végane est un mouvement de haine qui prétend à la justice sociale !
J’ai lu le grand sociologue Mathieu Bock-Côté dans le Journal de Montréal qui- dans une analyse très honnête- conçoit cette mouvance comme : « […] un symptôme parmi d’autres de la décomposition des grandes idéologies, qui donnaient du sens à nos vies. » Il nous fait savoir que beaucoup des anti-viandeux : « ont trouvé dans le véganisme une manière d’entrer en religion. » Fidèle à son habitude, le sociologue n’a pas besoin de données sociologiques pour supporter ses affirmations : il a du flair, de l’intuition, de l’instinct ! Un grand penseur !
Il faut revenir au bon sens, contrer le véganisme qui menace le retour du religieux au Québec. Oui, revenons au bon sens, revenons à ce qui « donne du sens à nos vies », c’est-à-dire : une exploitation animale assurant la pérennité de la viande et du fromage ! Léchons-nous les babines comme le fait le docteur Bock-Côté tout en pensant à l’importance de « la cause du bien-être animal », essentielle à la bonne conscience bourgeoise.
L’égalité oui, mais à quel prix ?
Je suis pour l’égalité, mais pas à n’importe quel prix. Je ne suis pas homophobe, ou sexiste, mais les hommes véganes sont des hommes féminisés, des hommes faibles. Le mouvement végane/ antispéciste regroupe principalement des femmes, il est donc facile de comprendre l’excès d’émotivité qu’il on envers les animaux. Vous voulez un exemple ? Notre très polyvalent (expert sur tout) psychiatre « Doc Mailloux » a fait preuve d’une acuité d’esprit exceptionnelle au sujet du Rodéo de St-Tite (à partir de 3:40 ) et de « Sainte Élise, la végane fanatique » Desaulniers (directrice, SPCA Montréal) : elle fait preuve d’une « sensiblerie » qui la déshonore ! Le « Doc » l’a dit ! Il a même regardé la définition de « sensiblerie » : c’est une « fausse sensibilité » ! L’aveuglement émotif de la directrice de la SPCA, et par extension, de tout le mouvement « d’illuminés » véganes antispécistes est maintenant incontestable ! Ils peuvent bien manger de l’herbe et des pouces, mais comme le dit Mailloux : « Touche pas à mon rodéo ! »
Je suis pour l’égalité, je ne suis pas raciste, mais s’il existe des humains barbares envers les animaux ce sont bien les Chinois ! Les Sinos ont un festival de viande de chiens à Yulin ! Oui, vous m’avez bien lu : des chiens ! Pas des cochons, des poules, des vaches, des bœufs, des agneaux, des poissons, des canards, ou tout autre animal qu’on exploite et tue dans nos sociétés occidentales très civilisées : non ! On parle de chiens ici !
Spécisme
Oui le spécisme existe, je le consens avec humilité, c’est une forme de discrimination arbitraire et nous devons lutter contre. Mais j’ose toutefois poser la question suivante : à quel prix devons-nous lutter contre ? Ne vous méprenez pas, j’adore les animaux comme tout le monde ! J’en mange, je les porte, j’ai un chien et je flatte même le chat du voisin parfois. Certains de mes amis sont chasseurs. Sans les animaux, ils ne pourraient pas se promener gaiement en forêt, « un peu pompette », entrer en Nature caressant leurs armes. Pour beaucoup, trapper des lapins, tirer des chevreuils, des oiseaux, ou tous autres animaux qui nous offrent leur vie est fondamental pour l’identité de vrais hommes virils. Comment pourrions-nous devenir de vrais hommes sans pouvoir le moindrement exercer notre domination sur des êtres sans défense ? Les véganes n’ont-ils pas de considérations, d’empathie pour les Hommes quand c’est le temps ?!
Oui, luttons contre le spécisme, mais est-ce une raison pour changer nos pratiques personnelles, notre fonctionnement collectif ? Devons-nous vraiment condamner, comme certains véganes, « l’œuvre culinaire de la bouchère Dominique Rioux » qui voulait simplement innover, faire de l’art avec une tête et des yeux de porc ? Devons-nous renoncer au spectacle de Cavalia qui a inspiré de romantiques et profondes réflexions à Sophie Durocher sur la coopération libre et millénaire d’avantages mutuels entre chevaux et humains dans le développement de notre chère civilisation ? Devons-nous « nier toute spécificité à l’Homme » ? Renoncer à apprendre à vivre et à mourir avec les animaux comme autrefois « dans les familles paysannes » comme le dit si bien Christian Rioux du Devoir ? Devons-nous renoncer à ouvrir les bras, tendre le cœur comme Maple Leaf en offrant aux réfugiés syriens, fuyant la guerre, des emplois dans leurs abattoirs et usines de « transformation » ? Devons-nous sacrifier la croissance économique infinie, la pollution, les gaz à effet de serre, la création d’emplois dans l’industrie du porc, quand nous savons sans l’ombre d’un doute que ces milliers d’animaux sont traités à la chaîne aux petits oignons ? Quand Olymel même nous dit que les cochons nous quittent « endormis » paisiblement par suffocation au CO2 dans la dignité et le respect ?
Nos animaux d’élevages sont bien traités et tués éthiquement ! Les véganes n’ont-ils pas remarqué les tonnes de publicités que génère l’industrie ? On y voit des animaux rayonnants de santé, libres, heureux, et consentants à leur exploitation ! N’ont-ils jamais croisé du regard La Vache qui rit sur les emballages de fromage ?! Mais dans quel monde les véganes vivent-ils pour croire que les animaux subissent de la violence ?!
En somme…
L’heure est grave mes amis, un avenir végane irrémédiablement sombre nous guette. Le déclin est amorcé, le Colonel Sander se retourne probablement dans sa tombe. Ronald McDonald (qu’on voit de moins en moins d’ailleurs) est probablement déjà victime de végé-intimidation par le culte fasciste du brocoli. A&W offre maintenant une boulette végane : probablement dues aux pressions des puissants lobbys des légumineuses et du tofu. Oui, l’heure est grave mes amis, un avenir végane est un avenir où l’on se laisse mourir lentement à manger de l’herbe et de la luzerne… Heureusement, comme nous l’avons vu plus haut, plusieurs auteurs et moi-même, gardons la tête haute face à la menace. J’appelle donc à la solidarité des forces réactionnaires humanistes pour mener un combat acharné contre l’excès de non-violence que prônent les véganes envers les animaux. Il est temps de se redonner bonne conscience en réaction aux animalistes, prônons un SPÉCISME RAISONNABLE !
NOTES
1.
https://www.tvanouvelles.ca/2018/08/17/spca--une-campagne-sombre-et-mensongere-denonce-mario-dumont
3. https://www.journaldequebec.com/2018/08/01/la-justice-sociale-vegane-et-sa-haine
4.
https://www.journaldemontreal.com/2018/06/27/le-vegane-et-la-cote-de-buf
5.
https://www.youtube.com/watch?v=Z-YJ9b5M8JE%20%20(3%20:40)
6.
https://www.journaldequebec.com/2018/08/01/la-justice-sociale-vegane-et-sa-haine
8.
https://www.journaldemontreal.com/2018/07/30/ete2018-une--autre-controverse
9.
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/471950/l-antiracisme-applique-aux-animaux
11.
https://www.tvanouvelles.ca/2018/05/22/olymel-modernise-ses-installations-pour-anesthesier-ses-porcs
10.
2.
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