Par Pierre Jasmin, musicien médaillé d’or du ministre de l’Éducation - McGill 1970
Photo : Vincent Vachon à Sherbrooke avec Cindy Sarmiento, une étudiante d’origine colombienne
Problèmes actuels
Protestant avec des pancartes sans fautes d’orthographe (ça soulage des manifs de droite reconnaissables par des slogans haineux défigurés par l’ignorance de la langue), différents professeurs en francisation sont actuellement dans les rues de Granby et de Québec, notamment, à s’opposer aux coupures inadmissibles effectuées par le gouvernement Legault. Même s’il a mis en ondes une publicité remarquable fondée sur la fierté québécoise de « l’accueil de l’autre », le Premier ministre dépasse les bornes en bégayant, comme Pierre Poilievre, à blâmer Trudeau pour ses manques de fonds, logements, transferts sociaux, alouette, et pour les immigrants trop nombreux, ce que personne ne nie mais l’insistance caquiste devient trop trumpiste. Comment le ministre Roberge, qu’on félicite de consacrer $2,5 millions dans une publicité qui invite les Québécois à exiger le français, tant au travail que dans les commerces et au cinéma, laisse-t-il Bernard Drainville tirer ainsi dans le pied du travail accompli du gouvernement influencé par l’opposition non seulement de Québec Solidaire, du PQ mais aussi de la députée libérale Marwah Rizky ?
Radio-Canada Estrie (Yannick Cournoyer) nous informait le 21 octobre que le ministre de l’Éducation amputait le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke d’une trentaine d’enseignants, en réduisant le nombre de classes de francisation de 28 à 5, qui ne pourront desservir à partir du 1er novembre que 85 de ses quatre cents étudiantEs. Parmi la trentaine d’enseignants mis à pied, Vincent Vachon aime tellement l’ardeur de ses élèves à apprendre le français, qu’il se déclare prêt à leur enseigner sans rémunération : « Ça fait dix ans que je leur enseigne en francisation. Je suis tellement reconnaissant d’être ici ; mais du jour au lendemain ce que l’on apprend, c’est que le gouvernement fait des coupures. Ça va les empêcher d’obtenir éventuellement la résidence permanente et de s’intégrer pleinement dans notre société. On les abandonne. On leur dit de retourner à la maison. »
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