« Il est déplorable que le SPVM ait procédé à l’éviction des profs, qui exprimaient en toute liberté, en toute légalité et de façon paisible leur insatisfaction par rapport au déroulement de la négociation avec le gouvernement. Où est la considération pour le droit de manifester ? Où est le respect pour la liberté d’expression ? », questionne Mme Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ. Le Service de sécurité incendie de Montréal avait d’ailleurs qualifié ce camp de sécuritaire un peu plus tôt dans la journée.
En ce 10 décembre, Journée internationale des droits humains, dont le droit de manifester fait partie, les autorités ont fait preuve d’un manque flagrant de discernement.
« Nous avons défilé dans la rue côte à côte hier et manifesté par milliers notre ras-le-bol de l’attitude du gouvernement libéral de M. Couillard dans cette négociation. Nous exprimons notre solidarité avec les membres de la FAE qui luttent pour l’amélioration de leurs conditions de travail, qui, nécessairement, ne pourront qu’améliorer les conditions de formation des élèves des écoles publiques québécoises », affirme Mme Senneville.