Voici un extrait de ce mémoire :
La Coalition en faveur de l’équité salariale demande à l’Assemblée nationale de conserver le statu quo pour la Commission de l’équité salariale (…). Nous demandons que le gouvernement laisse la Commission de l’équité salariale poursuivre ses travaux normalement jusqu’au moment où il sera temps de faire l’évaluation systématique de cette deuxième phase d’application de la LÉS, tel que prévu dans le projet de loi 25 de 2009. (…)
Soulignons que l’équité salariale est un droit fondamental garanti par la Charte desdroits et libertés qui prend préséance sur les autres conditions d’emploi. Il s’agit d’undroit collectif qui exige l’identification et l’éradication de préjugés et de stéréotypesinconscients et profondément ancrés dans les pratiques de gestion.
Le Québec fait figure de pionnier en matière d’équité salariale et demeure un exemple de référence à travers le monde. Selon un document d’expertise publié par le Bureau international du travail, deux conditions permettent la réussite d’une législation visant l’équité salariale : le caractère obligatoire des lois et le soutien d’un organisme spécialisé.
La Coalition en faveur de l’équité salariale est fière des progrès réalisés en matière d’équité salariale au Québec. Nous somme convaincues que le maintien de la Commission de l’équité salariale dans sa forme actuelle est essentiel pour continuer à avancer la cause de l’égalité des femmes.
Pour consulter le mémoire complet : http://www.ffq.qc.ca/2011/02/lavenir-de-la-commission-de-lequite-salariale/