Cette décision était particulièrement injuste puisqu’elle privait des milliers de femmes des ajustements rétroactifs auxquels elles avaient droit. Les organisations syndicales et leurs alliés ont contesté et ont gagné cette bataille en Cour d’appel, mais le gouvernement Couillard a décidé de porter le jugement en Cour suprême qui, aujourd’hui, leur donne raison.
« Cette victoire est une leçon pour tout gouvernement qui souhaite bafouer les droits des femmes à obtenir justice », déclare le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
L’un des objectifs de la Loi sur l’équité salariale est d’éliminer la discrimination systémique fondée sur le sexe à l’égard des personnes qui occupent des emplois dans des catégories à prédominance féminine. « En confirmant le jugement de la Cour d’appel, la Cour suprême clôt ce chapitre et rend une excellente décision sur le droit à l’équité salariale pour les 150 000 personnes salariées représentées par les syndicats affiliés à la FTQ. La population du Québec et les femmes particulièrement doivent en être fières », ajoute le secrétaire général.
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