Puisqu’il s’agit de deniers publics, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) considère essentiel de faire la lumière sur les règles d’octroi et de transfert des permis de garderies privées subventionnées. Actuellement, des entreprises privées empochent des millions en profit par la revente de permis de garderie octroyés par le gouvernement.
« L’objectif premier des services de garde éducatifs à la petite enfance devrait être le développement des enfants et non la recherche de profits pour des particuliers. Le gouvernement subventionne les garderies privées, qui peuvent ensuite revendre leur permis à prix d’or. C’est inacceptable », affirme Louise Chabot, présidente de la CSQ.
Les règles actuelles permettent à des individus de s’enrichir et, pendant ce temps, le ministère de la Famille démantèle à petit feu le réseau de services de garde éducatifs publics et subventionnés.
« Le gouvernement doit absolument clarifier cette pratique et l’encadrer pour éviter les dérives. Une commission parlementaire est indispensable et la CSQ entend y apporter sa contribution », termine Mme Chabot.