Édition du 25 mars 2025

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

États-Unis

L’impérialisme et le totalitarisme vont main dans la main

Souvent, par erreur, à la fois à propos des leaders politiques et du peuple, nous ne remarquons pas à quel point ils changent. Je crois qu’il faut en ce moment observer à quel point le pouvoir a transformé D. Trump, parce qu’il a gagné deux élections dont la dernière de façon convaincante.

Democracy Now, 14 mars 2025
Traduction et organisation du texte Alexandra Cyr

Amy Googman : Pendant que l’administration Trump détient toujours Mahmoud Khalil en Louisiane dans un centre de la police des frontières, (ICE), pour avoir organisé des protestations contre la guerre d’Israël contre Gaza, nous prenons le temps d’un arrêt pour approfondir (notre compréhension) des efforts que fait cette administration pour refroidir le droit à la parole et rendre les critiques silencieuses.

Notre prochain invité a passé des décennies à écrire sur l’autoritarisme ici et à l’étranger. En décembre 2023, nous avions discuté avec ce journaliste américano-russe Masha Gessen alors en Allemagne pour recevoir le prestigieux prix Hannah Arendt. Mais la cérémonie a été reportée après que certains commanditaires se soient retirés à cause de la comparaison que M. Gessen avait fait dans un article, entre Gaza et le ghetto de Varsovie. Par la suite il a reçu le prix George Polk pour cet article intitulé, In the Shadow of the Holocaust. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Surviving Autocracy. Il est aussi chroniqueur dans The New York Times.

Soyez le bienvenu à Democracy Now. Nous sommes honorés.es de vous avoir avec nous.

M. Gassen : Merci, je suis heureux d’être ici.

A.G. : En novembre dernier, vous avez prédit que D. Trump : « allait vraisemblablement d’abord se débarrasser des experts.es, des contrôleurs.ses, et des autres fonctionnaires qu’il considère superflus.es et qu’il éliminera les emplois qu’il pense ne devraient pas exister » et vous ajoutiez : « la cible principale en dehors du gouvernement, seront les universités … les groupes de la société civile, spécialement ceux qui aide juridiquement les immigrants.es, les prisonniers.ères, les membres de la communauté LGBTQ+, les femmes, les groupes vulnérables seront attaqués.es ». Commençons par comprendre comment vous avez vu tout cela venir et comment vous réagissez.

M.G. : D’abord certaines choses. L’une d’elle est que j’ai écouté ce que D. Trump disait et c’était vraiment clair … il ne cessait de s’attaquer aux personnes transsexuelles, aux règles encadrant la diversité et l’égalité dans les organisations et aux universités. C’étaient les nouveautés. Ses attaques contre le gouvernement remontent à son premier mandat mais sont actualisées en ce moment. Il a clairement expliqué qu’il pense que le gouvernement ne devrait pas être comme il l’a été jusqu’à maintenant. Il ne connaissait pas le nombre de fonctionnaires et n’avait pas l’expertise ; il ne s’agissait que d’une sorte d’idée du fonctionnement et c’était suffisant pour aller de l’avant avec son programme durant son premier mandat. C’est le Projet 2025 qui a clarifié tout cela et même si vous ne l’avez pas lu, vous le retrouvé dans les discours de D.Trump si vous écoutez bien. C’est donc une façon de comprendre ce qui allait arriver.

Une autre était ce qu’une de mes sources d’inspiration intellectuelles, le politiste et sociologiste hongrois, Balint Magyar écrit. Il le fait depuis plus de 15 ans à propos de la montée des autocraties, des États mafieux, de ce qui se passe en Hongrie et plus largement en Europe. Ses propos m’ont largement convaincu quand j’ai écrit cet article sur la suppression des sociétés de délibération, des institutions ou de nos obligations les uns.es envers les autres qui sont démantelées. J’ai trouvé qu’il s’agissait d’un angle d’examen très intéressant et même lumineux. N’est-ce pas ce qu’Elon Musk invoque dans un de ses tweets quand il écrit que l’empathie est le poison de la civilisation occidentale. C’est leur façon de penser. Et comme les expressions empathiques, d’obligations mutuelles, les interdépendances dans nos institutions sont visibles, c’est ce contre quoi leurs actions se dirigent. Donc, je pense qu’il est très important de comprendre que les attaques se feront contre, par exemple, Medicaid ou Social Security qui ne sont pas hors du gouvernement. Ce n’est pas sans intention. C’est vraiment la destruction voulue.

A.G. : Vous écrivez aussi que le deuxième mandat (de D. Trump) est différent du premier : « Durant son premier mandat, il pouvait vraiment dire qu’il se sentait comme un Président accidentel. Cette fois, il se sent correctement choisi. Il y a un nouvel accent messianique dans son comportement. Il ne fait pas que des ententes, des contrats qui lui permettent d’accumuler de la richesse pendant qu’il est Président comme il l’a fait durant son premier mandat, il me semble qu’il s’organise pour gouverner pendant longtemps ; pour toujours imagine-t-il ? Et il veut exercer le pouvoir sur le monde ».

Tout juste hier, il rencontrait le Secrétaire de l’OTAN dans le bureau ovale et encore une fois il parlait de s’emparer du Groenland. Au fait, il y a un projet de loi devant le Congrès qui permettrait de le renommer « Red White and Blue Land ». Si les gens pensent que c’est drôle et risible rappelons-nous que l’AP a été bannie de la salle de presse de la Maison blanche parce qu’elle a refusé d’employer le terme » Golfe d’Amérique » comme le Golfe du Mexique a été rebaptisé par l’actuelle administration. Pouvez-vous parler de la signification de tout ça ? Il (D. Trump), a réaffirmé qu’il s’emparerait du Groenland, il a ordonné au Pentagone de se préparer à saisir le Canal de Panama, il parle encore une fois d’expulser les Palestiniens.nes de Gaza et de le rebâtir pour le reste du monde.

M.G. : Et n’oubliez pas le Canada, le 51ième État …. L’autre jour j’écoutais un bloc d’entrevue diffusées au Canada par The Daily et je pensais : cela ressemble tellement à la manière dont nous parlons de la Russie et de l’Ukraine. Par NOUS, je veux dire les Russes et les Ukrainiens.nes avant l’invasion. Et il y a tous ces détournements de sens comme « Nous sommes si proches pratiquement un seul peuple ; tant de Canadiens.nes vivent aux États-Unis, (comme certains.es disent) tant d’Ukrainiens.nes vivent en Russie ; la frontière est si poreuse ; nous ne pourrions sans doute pas exister l’un sans l’autre ». Et en même temps on dit : nous sommes si proches que vous n’existez pas comme pays. C’est à la fois incroyable, complètement réel et extrêmement dangereux.

Nous ne pouvons pas savoir quel pays il attaquera en premier, le Groenland, Gaza, le Canada ou Panama, il ne le sait pas lui-même. Mais je pense que nous devons le prendre au sérieux. Il est horriblement sérieux à propos de la nouvelle identité impérialiste des États-Unis. Je veux dire, pas totalement nouvelle, mais d’une certaine façon redécouverte. Nous n’avons jamais eu de leader politique ouvertement expansionniste dans notre pays. Mais ça existe certainement particulièrement chez ceux et celles qui veulent devenir des leaders totalitaires. L’impérialisme et le totalitarisme vont main dans la main. C’est axiomatique. Et je pense que c’est ce qui se déroule devant nous.

Autre chose : souvent, par erreur, à la fois à propos des leaders politiques et du peuple, nous ne remarquons pas à quel point ils changent. Je crois qu’il faut en ce moment observer à quel point le pouvoir a transformé D. Trump, parce qu’il a gagné deux élections dont la dernière de façon convaincante. Bien sûr qu’il exagère son résultant, la marge par laquelle il a gagné (…) il a survécu à deux tentatives d’assassinat mais (de tout cela) il tire l’idée qu’il a été choisi, qu’il a une mission, que cela le situe complètement à part, pas que des autres Américains.nes mais de tout autre Président, dirigeant.e politique dans le monde. Ce sont des éléments vraiment très importants à examiner pour comprendre que nous sommes devant quelqu’un d’extrêmement différent de ce qu’il était durant son premier mandat.

A.G. : Vous avez aussi écrit à propos de la réaction des Démocrates. Par exemple, en ce moment même le leader de la minorité démocrate au Sénat, M. C. Schumer, annonce qu’il va voter en faveur des mesures républicaines pour maintenir le gouvernement en activité, ce qui divise les membres du Parti au Sénat comme à la Chambre des représentants. Vous écrivez : « D. Trump voit la politique comme un jeu de pouvoir et une idéologie. Ses adversaires la conçoivent comme une procédure. Le contraste n’a jamais été aussi évident et jamais l’approche technocratique et légaliste des Démocrates n’a été aussi préjudiciable à la démocratie ». Parlez-nous de toutes les réponses depuis l’escalier roulant en or (de la tour Trump à New-York) que les manifestants.es de Jewish Voice for Peace ont emprunté pour monter et descendre en décriant ce qui arrive à Mahmoud Khalil (militant pour les droits des Palestiniens.nes) les immmigrants.es, les personnes transsexuelles et …C. Schumer.

M. G. : D’accord, je pense que nous sommes face à un échec patent chez les Démocrates. Leurs réponses sont des expressions particulières d’indignation si on peut dire, comme le représentant Al Green qui brandit sa canne durant le discours du Président devant le Congrès. Mais les autres Démocrates sont restés assis.es brandissant de petites pancartes ; oui de petites pancartes ! Probablement que l’idée était de montrer qu’on s’en tient à ses principes et qu’on envoyait un message très fort. Mais ça avait l’air …. (…).

A.G. : Vous parlez de ces petites pancartes où on pouvait lire « mensonge » qu’ils et elles brandissaient.

M.G. : Exactement, tranquillement de manière ordonnée en ne prenant aucun risque de se faire expulser … Pour prendre position fortement, ces élus.es démocrates auraient pu tout simplement sortir de la salle. Mais devant la rage de la prise en mains à droite : « rien de ce qui est politique ne sera plus comme avant » et le tranquille « nous allons rester dans les limites des procédures » à gauche ou ce que nous appelons la gauche au Congrès. (Quel contraste) ! Ce contraste me désespère.

À l’intérieur du Parti démocrate la réponse va vraiment de « nous choisissons nos batailles » à ce que James Carville recommande dans un article du New York Times, soit faire les morts.es, littéralement, faire les morts.es pendant un an en pensant que les Républicains.es vont se détruire par leurs propres moyens. Je pense que c’est une grave erreur probablement systémique et heuristique qui mène le Parti démocrate vers le bas. Leur évaluation les amène à penser que l’élection de mi-mandat est dans la poche ou presque, à croire que lors de l’élection (présidentielle) dans quatre ans, la défense de ces hypothèses de base n’aura pas à être défendues, que tout va arriver spontanément, correctement. Mais nous ne pouvons plus rien prendre pour acquis.

A.G. : Masha Gassen je voudrais que vous nous parliez de ce qui s’est passé au sous-comité de la Chambre où les débats se sont arrêtés brusquement mardi lorsque le Président du comité, le représentant républicain du Texas, Keith Self, a intentionnellement présenté la nouvelle représentante démocrate transgenre, Sarah McBride, de manière erronée, la désignant du titre de Monsieur. Elle est la première élue transgenre au Congrès. Le président a fait quelques remarques et le représentant démocrate Bill Keating a interrompu les échanges et demandé à M. Self de présenter à nouveau, correctement Mme McBride. (…) M. Self a recommencé sa présentation mais toujours en utilisant le mot « Monsieur » (n.d.t.)

A.G. : Le représentant Keating s’adressant au président : « N’avez-vous aucune décence » ? Mais la réponse de Mme McBride au président n’a pas beaucoup commenté : « Merci Mme la présidente ». M. Gessen, pouvez-vous réagir à l’ensemble des attaques, pas non seulement contre les personnes transgenres mais contre toute la communauté LGBTQ ? Aussi sur le fait que sur le site fédéral national, qui honore Stonewall (attaque féroce de la police de New-York contre le bar Stonewall où se retrouvaient principalement des homosexuels.les) le T a été retiré de LGBT malgré que ce soient des femmes transgenres qui aient mené la protestation qui a vraiment donnée naissance au mouvement moderne LGBTQ dans notre pays.

M.G. : Premièrement, ce n’est pas la première fois que la représentante McBride subit ce genre d’attaque. Elle a été la cible d’attaques systématiques, explicites, humiliantes et agressives depuis le début de son mandat plus tôt cette année. Et le fait que comme pays nous assistions à cela, que nous l’acceptions alors que comme public nous avons tant de pouvoir pour le faire cesser ! Le simple fait d’être soumis à ce genre de spectacle, d’humiliation publique encore et encore est tellement destructeur pour la vie mentale de tout un chacun.

Cette fin de semaine, je vais publier dans le Times un article qui traite des attaques contre les personnes transgenres. Ce ne sont pas des attaques contre leurs droits, ce sont des attaques personnelles, contre ces personnes dont je suis. Je pense que ce qui aide le plus à réfléchir, est le concept d’Hannah Arendt de retrait de la nationalité des personnes. Elle soutient qu’avant que les Nazis n’enferment des populations dans des camps de concentration et de la mort, ils leur avaient retiré leur nationalité, les avaient poussés.es hors de la communauté nationale, leur avaient ainsi retiré leurs droits. D’accord ? Nous pensons que nous avons des droits garantis simplement parce que nous sommes nés.es. Mais en fait, nos droits découlent de notre appartenance à la communauté nationale, les tribunaux vont nous les reconnaîtrent, les communautés vont aussi le faire.

Mais quand on vous les retire, par une série de manœuvres rhétoriques légales et illégales, les conséquences sont par exemple, que la Commission sur l’égalité et les opportunités en emploi n’honore plus les cas de discrimination envers les personnes transgenres même si la Cour suprême a statué en 2020 très clairement que ces personnes étaient protégés.es contre les discriminations parce que la clause « sur la base du sexe » s’applique à leur situation. Donc, la Commission sur l’égalité et les opportunités en emploi refuse clairement d’appliquer la loi parce que les personnes transgenres ont été éliminés.es des effets de la loi.

Les personnes transgenres ont reçu un avis …quiconque voulant renouveler son passeport en recevra un comportant le nom du sexe déclaré à la naissance en lieu et place des indications de genre avec laquelle il ou elle vit. Et je veux faire comprendre ce que cela signifie. Ce n’est pas une simple insulte (…) C’est un véritable obstacle à vos mouvements partout dans le monde et dans la vie quotidienne : ouvrir un compte en banque, demander un prêt ou de l’aide financière. Si vous avez des documents qui ne concordent pas avec votre présentation de genre, que ce soit au pays ou à l’étranger … Un jour j’ai été arrêté et détenu en Russie par un officier qui pensait que j’étais un adolescent, c’était il y a des années bien sûr, donc, un ado qui voyageait avec la permis de conduire de sa mère parce le mien mentionnait un nom de femme. Il s’agit donc de retirer aux personnes transgenres le droit de mouvement un des droits humains fondamentaux croyons-nous. Mais c’est un droit qui peut facilement vous être retiré.

C’est donc ce qui nous voyons se produire. Nous assistons au retrait de la nationalité d’un très petit groupe, une minorité vulnérable. Et nous avons déjà vu cela se produire ici : le retrait de la communauté nationale à des non citoyens.nes. Pas vrai ? Les non citoyens.nes n’ont pas les mêmes droits que les autres membres de la communauté politique. Ils et elles n’ont pas les mêmes droits civiques et légaux. En ce moment l’appartenance des personnes transgenres est dans cette catégorie.

A.G. : En passant, Mme McBride a eu une réponse intéressante à propos de son accès aux toilettes selon le sexe mentionné sur sa carte d’état civil : que son geste de désobéissance était d’occuper un siège au Congrès pas un siège de toilette et qu’elle ne mordrait pas à l’hameçon ; que dans l’imagination de beaucoup de Républicains.es il semblait qu’elle ne payait pas de loyer. Je voulais ….

M. G. : Elle est brillante et incroyablement brave !

A.G. : Je voulais passer à autre chose. Vous avez mentionné la Russie où vous avez grandi ; je voudrais que vous disiez à notre auditoire pourquoi vous en êtes parti et ce qui vous est arrivé. Je voulais aussi que vous nous donniez votre réaction à la réponse de Moscou suite aux pourparlers avec l’envoyé spécial du Président Trump, Steve Witkoff. Les dernières nouvelles veulent que les Présidents Trump et Poutine auraient une discussion au téléphone à propos d’un possible cessez-le-feu de 30 jours dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine. V. Poutine déclare qu’il est ouvert à discuter d’une proposition de trêve mais il donne une série de conditions et de préoccupations pour mettre fin à la guerre. Le Président ukrainien, V. Zelensky l’accuse de « manipulation ; il fait souvent cela, il ne dit pas directement non mais il agit de telle sorte que les reports s’accumulent et il devient impossible de prendre normalement des décisions ». Comme l’entrevue tire à sa fin, qu’elle est votre réaction face à ce qui se passe en ce moment à propos de l’Ukraine ?

M.G. : Ce qui se passe en ce moment avec l’Ukraine est très difficile à voir. V. Poutine a clairement déclaré ses ambitions il y a plusieurs années maintenant. Il veut restaurer l’ordre mondial établi par le pacte de Yalta par lequel, d’une part les États-Unis et d’autre part la Russie se sont divisé le monde et l’ont ainsi découpé. Ils ont chacun des sphères d’influence, de domination. Le Président Poutine ne veut pas exactement rétablir la domination russe sur l’est de l’Europe ni sur l’Europe centrale que l’Union soviétique dominait mais il veut clairement diviser le monde avec D. Trump sans aucun souci pour les peuples qui vivent dans ces pays européens dont l’Ukraine, mais pas que.

Le seul espoir que nous ayons et c’est vraiment minime, c’est que au moins c’est clair, évident. Il veut saisir une bien plus grande partie de l’Ukraine que Trump ne l’avait pensé en ouvrant ces négociations. J’ai visionné l’assermentation du Président Trump depuis Odessa avec une analyste de la défense dont l’appartement a été en partie détruit par un drone russe il y a quelques mois. Elle m’a dit que son plus grand espoir était que V. Poutine devienne si exigeant et obstiné jusqu’au point que D. Trump soit vraiment frustré et décide de soutenir à nouveau l’Ukraine. Je ne crois pas que ce soit probable et c’est un espoir plutôt désespéré que de penser que la propension de D. Trump à la vengeance est ce sur quoi vous pouvez compter pour la survie de votre pays.

A.G. : M. Gessen merci d’avoir été avec nous.

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