Ce sont pourtant les ambitions du néolibéralisme mondial qui se manifestent de façon outrancière aux États-Unis et ailleurs depuis quelques décennies déjà.
Et chez nous, dans le discours à courtes vues de nos porte-parole politiques traditionnels. Et avec si peu de sens de l’histoire.
Pour les néolibéraux, et ils sont facile à reconnaître, la seule stratégie de développement économique qui nous conduirait à un climat politique plus serein, consisterait à dépouiller et appauvrir la majorité travailleuse pour en enrichir l’élite privilégiée.
Mais d’autres projets se dessinent à gauche. On est en droit de penser que le XXI ième siècle sera le leur. Comme nous le montre, venant du Sud, l’allégresse avec laquelle les citoyen-ne-s du Venezuela, de la Bolivie ou de l’Équateur ont accueilli l’arrivée au pouvoir de nouveaux leaders visionnaires. Pour eux, l’espoir prend l’allure d’initiatives concrètes en faveur des couches populaires. Non pas de prétentieux discours démobilisateurs sur une ardeur au travail jamais reconnue à sa juste mesure !