André Bélisle, président de l’AQLPA, déclare : « La Ville de Gaspé est obligée d’adopter un règlement visant à protéger l’eau de façon préventive parce que, tout comme l’ensemble des municipalités aux prises avec l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, elle reconnaît le risque amplement démontré de contamination de l’eau, notamment aux États-Unis. »
L’AQLPA a d’ailleurs déjà reçu des appels d’une famille de Gaspé qui croit que son puits a été contaminé, appel qui a été référé à des juristes pour soutenir la famille face à cette difficile situation. « La ville de Gaspé agit de façon responsable parce qu’elle est bien consciente qu’il n’y a pas de point de retour quand il y a contamination de l’eau », de mentionner Kim Cornelissen, vice-présidente de l’AQLPA et elle-même élue municipale à Saint-Marc-sur-Richelieu.
L’AQLPA rappelle par ailleurs que, contrairement aux énergies fossiles dont les risques multiples sont très élevés, les énergies de source renouvelable comportent très peu de risques, voire aucun dans plusieurs cas, entre autres pour ce qui est de la qualité de l’air et de la contamination de l’eau.
« Pourquoi mettre la qualité de vie des gens et l’équilibre des écosystèmes en danger quand il y a tellement d’autres solutions qui n’attendent qu’à être mises en place ! » conclut André Bélisle, président de l’AQLPA.