Le syndicat dénonce également la discrimination systémique à l’endroit des peuples autochtones. Le racisme auquel a été confrontée Joyce Echaquan, une femme atikamekw mère de sept enfants, à l’hôpital de Joliette dans les minutes précédant son décès est un douloureux rappel du travail qu’il reste à faire pour atteindre une véritable égalité. Ce genre de situation choquante n’aurait jamais dû arriver et ne devrait plus jamais survenir.
Lors de la Commission vérité et réconciliation du Canada, de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec, des centaines de personnes ont témoigné courageusement pour que cessent les injustices et la violence. Des rapports ont été écrits pour dénoncer des situations inacceptables. Malgré cela, force est de constater que les choses avancent lentement, trop lentement.
Des femmes et des filles autochtones continuent d’être victimes de violence et d’abus, de disparaître et d’être tuées. Le racisme continue aussi de faire des ravages. Cela doit cesser. Les gouvernements doivent travailler de concert avec les communautés autochtones afin que des gestes concrets soient posés pour mettre en place des solutions et en arriver à une véritable réconciliation.
Le SPGQ et ses 30 000 membres professionnels croient que chaque personne a le droit de vivre en sécurité et d’avoir de réelles chances de réussite.
Un message, un commentaire ?