« Quelqu’un est-il réellement surpris dans la salle ? Jean Charest ne s’est jamais réellement soucié de l’intérêt public, mais a toujours fait passer son intérêt personnel et celui de ses amis avant tout. C’est une pratique courante chez les libéraux qui l’utilisent comme nul autre les portes tournantes. Je demande donc au Commissaire au lobbying du Canada d’enquêter sur le rôle qu’a joué l’ancien premier ministre pour promouvoir le pipeline Énergie Est de TransCanada au détriment de son devoir de loyauté envers les citoyens du Québec », explique Amir Khadir.
Cet autre accroc éthique touchant Jean Charest et TransCanada ne devrait pas faire oublier un scandale encore bien plus important. C’est après tout Jean Charest qui a signé avec TransCanada le contrat de la centrale thermique de Bécancour qui nous a coûté collectivement 1 milliard $ tout en étant inutile (http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201307/31/01-4675921-becancour-1-milliard-pour-une-centrale-au-gaz-fermee.php).
Québec solidaire se demande si le mandat confié à l’ancien premier ministre par la pétrolière albertaine était un retour d’ascenseur. Pour Amir Khadir, il est temps de colmater la brèche et de mettre fin aux portes tournantes.
« Les premiers ministres et les membres du Conseil des ministres devraient choisir entre le service public et être à la solde de multinationales. Les mandats comme ceux que Jean Charest a obtenus auprès de TransCanada devraient être carrément interdits. C’est la seule manière d’assurer le minimum d’éthique à laquelle la population est en droit de s’attendre après les scandales qui ont mené à la Commission Charbonneau », conclut M. Khadir.
Québec solidaire a déjà proposé de nombreuses solutions et recommandations pour mettre fin à ces pratiques. http://www.quebecsolidaire.net/wp-content/uploads/2013/11/131111-Le-lobbyisme-au-Qu%C3%A9bec.pdf
