« La hausse du salaire minimum à 15 $ l’heure permettrait aux travailleurs et travailleuses de vivre plus dignement et décemment. De plus, nous savons tous que chaque dollar supplémentaire gagné sera dépensé localement, faisant ainsi d’une pierre deux coups. Une mesure bonne pour les travailleurs et travailleuses et bonne pour l’économie », ajoute le président de la FTQ.
Selon l’Institut de la statistique du Québec, en 2016, 59 % des personnes travaillant au salaire minimum étaient des femmes. Toujours en 2016, environ 830 000 personnes étaient rémunérées à un taux horaire inférieur à 15 $ l’heure, ce qui représente plus d’un emploi sur cinq au Québec. « Nous le voyons bien, la hausse du salaire minimum est devenue une nécessité. Comme société, nous ne pouvons laisser plus longtemps des hommes et des femmes vivre dans le dénuement. Par ailleurs, la FTQ a bien l’intention de poursuivre sa campagne pour la hausse du salaire minimum à 15 $ l’heure le plus tôt possible et fera pression sur le gouvernement qui sera élu pour qu’il imite l’Alberta », conclut Daniel Boyer.
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