photo et article tirés de NPA 29
Non content d’avoir fait durer la grève du CHU plus de deux mois par son intransigeance, le directeur n’a pas jugé bon de retirer sa plainte contre les syndicats, comme cela se fait généralement à la fin d’une grève.
Le nouveau directeur a été présenté comme « un Guadeloupéen homme de dialogue ». En réalité, il a engagé un bras de fer avec les personnels qui combattent la dégradation de leurs conditions de travail.
La grève déclenchée aux urgences s’est étendue à tout l’hôpital face au manque de moyens et de personnel, à l’insalubrité, qui mettent en souffrance patients et agents.
Les grévistes tenaient un piquet à l’entrée avec des prises de parole. Ils filtraient l’entrée et organisaient un service minimum pour assurer la prise en charge des patients.
Pour affirmer son autorité face à cette grève organisée, la direction a porté plainte contre les syndicats pour « blocage de l’entrée » ce que même les huissiers n’ont pu confirmer.
La direction s’imagine pouvoir à coups de sanctions appliquer la politique du gouvernement Macron, qui ne fait que poursuivre ce qui a été commencé par Sarkozy, Hollande et les autres :
ugtg
Démanteler l’hôpital public au profit des requins du privé.
Face à de tels plans soyons nombreux à protester le 2 décembre au tribunal !
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