19 mars 2022 | tiré du journal Le mouton noir
Une marche pour la gratuité scolaire et contre la marchandisation de l’éducation à Rimouski
Le mardi 22 mars prochain, l’association générale étudiante du campus de Rimouski (AGECAR) et l’association générale étudiante du Cégep de Rimouski (L’AGECR) tiendront une marche pour la gratuité scolaire et pour lutter contre la marchandisation de l’éducation. Lors de cette journée, l’association générale étudiante du campus de Rimouski (AGECAR) tiendra une ligne de piquetage de 6 h 30, ainsi que l’association générale étudiante du Cégep de Rimouski (L’AGECR) qui la tiendra à 11 h 30. Le départ de la marche se fera conjointement à 13 h, devant l’entrée principale de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et devant l’entrée principale du Cégep de Rimouski pour se terminer au 320, rue Saint-Germain Est, devant les bureaux des députés. De plus, le lundi 21 mars, dès 16 h, au local E-225 de l’UQAR, se tiendra une période de création de pancartes et de bannières, le matériel étant fourni. Toute la communauté rimouskoise est invitée à y participer en grand nombre.
À Gaspé, une grève pour la gratuité scolaire et une justice climatique
Du 22 au 25 mars 2022, l’Association Générale Étudiante du Cégep de la Gaspésie et des Îles (AGECGI) se mobilisera en faveur de la gratuité scolaire ainsi que pour une justice climatique concrète. La grève se tiendra du 22 au 25 mars sur le campus du Cégep de la Gaspésie et des Îles avec une série d’activités prévues dans une programmation disponible sur leur page Facebook.
Alors que les frais de scolarités augmentent d’années à années, cette manifestation vise à réclamer au gouvernement la gratuité scolaire. L’AGECGI rappelle que la communauté étudiante de la province paie de plus en plus cher son éducation universitaire. Les droits de scolarité et les autres frais obligatoires annuels atteignent désormais un montant de 4310 $ pour un.e étudiant.e temps plein de premier cycle. Alors que ce montant était de 2506 $ en 2006, celui-ci connaît depuis une hausse annuelle de 111 $, une somme au-delà de l’augmentation générale des prix et une hausse proportionnellement plus élevée que le revenu moyen au Québec. L’association étudiante mentionne que la gratuité scolaire est un projet viable, mais elle dénonce le manque de volonté politique.
Cette grève vise aussi à demander au gouvernement d’enclencher un virage profond et rapide pour atteindre les cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’Association étudiante dénonce que les gouvernements en place n’agissent pas en conséquence face à ces défis climatiques et ne prennent pas au sérieux la menace climatique, son ampleur et leurs responsabilités. Cette grève est aussi l’occasion de dénoncer les incohérences des élu.e.s. Par exemple, le gouvernement du Québec prépare une loi contre les hydrocarbures et les projets gaziers, mais qu’en parallèle, il accorde aux industries forestières des permis de coupes dans les hautes montagnes des Chic-Chocs. Les organisateurs soulignent par voie de communiqué que « seul un mouvement populaire, combatif et bien organisé pourra arriver à les obliger à changer de cap ».
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