« Dans cette ronde de négociations, nous avons choisi de miser sur notre santé ! Le nombre de personnes qui souffrent de blessures professionnelles est fulgurant. Nous exigeons un meilleur emménagement du temps travaillé et du temps de repos pour éviter les blessures », déclare Jean-Pierre Proulx, conseiller syndical du SCFP.
Toutefois, les préoccupations en matière de santé et de sécurité au travail ne sont pas les seuls points qui expliquent le débrayage. Il y a aussi la question salariale qui concerne les nouvelles personnes salariées. En effet, la proposition de l’employeur ferait reculer leur rémunération au niveau de celle qui prévalait en 2017.
« Loto-Québec veut créer une nouvelle échelle salariale qui ferait en sorte que les prochains employés embauchés gagneraient 90 % du salaire de base prévu à la convention collective. On sabote la relève ! Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, c’est carrément irresponsable et le syndicat ne l’acceptera jamais », de conclure Jean-Pierre Proulx.
La convention collective qui réglemente les conditions de travail de 521 croupiers et croupières est échue depuis le 31 mars 2020.
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