« Le bilan de la CAQ dans l’Est de Montréal est un échec flagrant, et le dossier du REM en est une triste illustration. Au lieu d’écouter les experts, les élus et les citoyens qui s’opposaient à la structure aérienne, la CAQ a choisi aveuglément le camp de la Caisse de dépôt et nous a fait perdre trois années précieuses. Heureusement, la mobilisation citoyenne a fait entendre partiellement raison au gouvernement. On a assez perdu de temps comme ça : il faut mettre sur les rails un projet de transport en commun qui répond vraiment aux besoins des gens », déclare la candidate solidaire dans Bourget, Marie-Eve Rancourt.
Accompagnée du député d’Hochelaga-Maisonneuve, Mme Rancourt a annoncé aujourd’hui qu’un gouvernement solidaire écartera définitivement l’idée d’une structure aérienne pour le REM de l’Est, mais également pour tout autre projet de transport en commun dans l’Est de Montréal.
« Les gens de Bourget veulent des projets de transport en commun structurants, ils en ont besoin depuis longtemps, mais ils ne veulent pas de grosses structures de béton qui vont fracturer leur quartier. À Québec solidaire, on a compris depuis longtemps que le développement du transport en commun ne doit pas se faire au détriment de la qualité de vie dans nos quartiers, c’est pourquoi on prend un engagement clair : pas de structure aérienne dans l’Est de Montréal », ajoute Mme Rancourt.
Pas d’acceptabilité sociale
Pour le député d’Hochelaga-Maisonneuve, Alexandre Leduc, l’annonce du retrait de la Caisse de dépôt et du retour à la table à dessin pour le secteur Souligny dans Bourget est l’occasion de revoir l’intégration urbaine du projet et d’en assurer une meilleure acceptabilité sociale.
« C’est inadmissible que la CAQ continue d’envisager une structure aérienne alors qu’il n’y a aucune acceptabilité sociale dans le secteur. C’est la preuve que la CAQ ne comprend rien au transport en commun et qu’elle n’a pas de vision pour développer intelligemment l’Est de Montréal. Seul un gouvernement solidaire peut mener à terme un vrai projet de transport en commun structurant pour l’Est qui en collaboration avec la ville de Montréal et des citoyens des quartiers concernés », conclut Alexandre Leduc.
Rappelons qu’en mars dernier, le comité d’experts mandaté par le gouvernement du Québec pour planifier l’intégration urbaine du projet de REM de l’Est avait émis de sérieuses réserves à l’égard des structures aériennes. Plusieurs ministères du gouvernement du Québec ont également exprimé de vives inquiétudes quant à l’hypothèse d’une structure aérienne.
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