« La FQPPU condamne vigoureusement l’attitude de la direction de l’UQO, qui ralentit sciemment le processus de négociation en ne fournissant pas de mandat au comité patronal qui siège à la table de négociation » affirme Jean-Marie Lafortune, président de la FQPPU. « Il est d’autant plus choquant de constater que la direction tente d’intimider les professeures et les professeurs en les menaçant d’injonction, alors qu’elle adopte elle-même des pratiques illégales en essayant de négocier directement avec le corps professoral sans s’adresser au syndicat. »
Rappelons que certains des points d’achoppement de cette négociation concernent des enjeux chers à tous les membres de la FQPPU, soit la cogestion et la représentation des professeures et professeurs au sein des instances de l’université, ce qui a entre autres motivé un appui sans réserve aux revendications du SPUQO.
« Le recteur Harrison affirme souvent qu’il a à cœur le développement de l’UQO. Dans ces circonstances, il y a des limites à laisser le climat de travail se détériorer avec ses principaux artisans, soit le corps professoral », conclut M. Lafortune.
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