« L’AEM ne fait qu’envenimer la situation au lieu de trouver des solutions à la table de négociations. Il n’y a jamais eu de travailleurs de remplacement au port de Montréal depuis la fondation de l’AEM il y a une cinquantaine d’années. C’est un affront terrible », a dit Michel Murray, conseiller syndical du SCFP et porte-parole pour le Syndicat en conférence de presse.
En ce qui a trait à la demande de sortir 477 containers identifiés par l’AEM à leur conférence de presse ce matin, le Syndicat a répondu qu’il est ouvert à les sortir, mais seulement si l’employeur fait preuve de transparence et partage l’information sur leur contenu. Depuis le début de la grève, le Syndicat a indiqué qu’il était prêt à travailler lorsqu’il s’agit de contenu désigné service essentiel ou en rapport avec la pandémie.
Le Syndicat a fini par faire appel à l’ensemble du mouvement syndical si l’employeur met en exécution sa menace d’utiliser des travailleurs de remplacement.
« Si l’AEM va de l’avant, c’est le mouvement syndical au grand complet qui va venir en appui aux débardeurs. Nous sommes toujours ouverts à des discussions, mais nous allons avoir du renfort sur les lignes de piquetage demain si l’AEM pose ce geste impardonnable car il enlève effectivement le droit de grève » de conclure Michel Murray.
La convention collective entre le Syndicat et l’AEM est échue depuis le 31 décembre 2018. Les négociations achoppent principalement sur la question des horaires de travail, notamment en ce qui a trait à la conciliation travail / vie personnelle.
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