La FIPEQ-CSQ présente ces données alors que le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, a présenté hier dans les médias des pans de son plan pour les EBP.
« Ce que ces données nous démontrent, c’est que les RSE sont des actrices de premier plan pour le dépistage et l’accompagnement des enfants à besoins particuliers. Nous mettrons sous peu à jour nos études déjà réalisées en CPE, mais pour nous le constat est clair : les intervenantes en petite enfance doivent faire partie intégrante des mesures qui seront annoncées par M. Carmant », demande la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
À la question « Avez-vous contribué, d’une quelconque façon, aux réflexions qui ont mené à la demande du diagnostic ? », 75,9 % des RSE qui accueillent un EBP ont répondu positivement. Lorsqu’il leur a été demandé de préciser leur contribution dans une question ouverte, plus du tiers des répondantes ont répondu que c’est en observant l’enfant et en discutant avec les parents de leurs observations que ces derniers ont accepté de consulter un professionnel de la santé.
Les autres données dévoilées aujourd’hui sont disponibles au lien suivant : http://bit.ly/donneesEBP
La FIPEQ-CSQ a écrit au ministre début novembre pour solliciter une rencontre avec lui. « Nous souhaitons nous assurer que les éducatrices en CPE et les RSE soient parties prenantes des annonces à venir. La solution ne passe pas par des maternelles 4 ans pour tous, mais bien par une complémentarité entre les services éducatifs à la petite enfance, les services de santé et le secteur scolaire », estime Mme Grenon.
Valérie Grenon participera aujourd’hui et demain au Grand rassemblement pour les tout-petits pour insister sur l’importante de valoriser davantage la profession d’intervenante en petite enfance.
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