On sait notamment que le Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec à Montréal (SPUQ) a adopté une première résolution en février 2024 ; les chargé.es de cours de l’UQAM (SPPEUQAM) et de Rimouski (SUCCUQAR) ont endossé une lettre d’appui en mars 2024 ; enfin, plus récemment, le syndicat des professeur·es de l’Université de Montréal (UdM) a adopté une résolution à l’unanimité.
Ces appels de la communauté universitaire ont minimalement pour point commun d’exiger que les conseils d’administration et les directions universitaires documentent leurs pratiques et s’assurent qu’elles ne contribuent pas à encourager ou à commettre un génocide à Gaza.
Cependant, à notre connaissance, les membres des conseils d’administration, les recteurs et les rectrices Québécoises, le Bureau de coopération interuniversitaire (BCI) restent obstinément silencieux et silencieuses sur ces demandes formelles de leurs membres et sur les actions entreprises pour documenter leurs pratiques.
Le 27 mars 2024, la rapporteure spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens déclarait quant à elle :
"Après cinq mois de surveillance et d’analyse de l’attaque israélienne contre Gaza, mon rapport conclut qu’il existe des motifs raisonnables de croire qu’Israël commet le crime de génocide contre les Palestiniens"
Camille Popinot
28 mars 2024
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