« Comme les gouvernements précédents, notamment ceux de M. Charest en 2005 et en 2010, qui avaient mis tous les efforts pour nous convaincre que la situation des finances publiques était tellement catastrophique que nous ne pouvions payer les employés de l’État à leur mérite, le gouvernement Couillard remet en place un scénario pour appauvrir nos services publics », déplore le président du SPGQ. « La différence c’est que reproduire ce scénario sans prendre en compte les constats de la commission Charbonneau et des milliards gaspillés dans le bordel informatique relève d’une grande irresponsabilité ou carrément d’une insulte à l’intelligence. Comment peut-on répéter aujourd’hui que nous n’avons pas les moyens de se doter de l’expertise nécessaire quitte à se livrer pied et poing liés à l’appétit du secteur privé ? », ajoute Monsieur Perron.
« Alors que nous devrions investir dans notre fonction publique pour donner de meilleurs services à de meilleurs coûts, on tente de nous administrer la même médecine qui a fait du Québec le bonnet d’âne des administrations publiques. Il est hors de question que le SPGQ laisse le gouvernement endormir la population avec son faux discours alarmiste et électoraliste qui ne profite qu’aux grandes entreprises, aux mieux nantis et aux institutions financières d’où proviennent directement le ministre des Finances et le président du Conseil du trésor », affirme le président du SPGQ.
« Nous contredirons ces constats mensongers, chiffres à l’appui, avec toute la crédibilité des experts que le SPGQ représente, et ce, afin d’empêcher que les contribuables québécois se fassent encore duper par un gouvernement qui veut prétendre négocier de bonne foi, alors qu’il est évident qu’il sert encore une fois les intérêts d’une minorité qui ne cesse de s’enrichir au détriment de la classe moyenne et des plus démunis » martèle M. Perron.
« Négocier de bonne foi, c’est aussi ouvrir le débat aux prémisses sur lesquelles se base le gouvernement et non les imposer comme paroles d’Évangile. Nous n’attendons rien de moins d’un gouvernement qui se prétend fort en finances et en économie. Nous sommes prêts…à en débattre ! », conclut le président du SPGQ.