« Par son entêtement, le gouvernement nous laisse sans autre option que de déployer des mesures plus drastiques, telles que l’arrêt complet du temps supplémentaire. Les professionnelles en soins, qui tirent la sonnette d’alarme depuis des mois, ne seront pas réduites au silence par des promesses creuses et des manœuvres déconnectées de la réalité », dénonce Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
« Les soi-disant propositions de Mme LeBel peuvent sembler séduisantes pour ceux et celles qui méconnaissent le réseau, mais elles se révèlent inadéquates et irréalistes pour celles qui y travaillent quotidiennement. Ce suivi irrespectueux marque un recul par rapport à l’entente déjà rejetée en avril 2024. Face à l’inertie et au manque de sérieux du gouvernement, la FIQ se voit contrainte d’accentuer ses moyens de pression. Le gouvernement et les établissements de santé devront s’adapter et réorganiser leurs horaires en conséquence », indique Mme Bouchard.
La FIQ perçoit aujourd’hui une tentative désespérée de séduire ses 80 000 membres - infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques - avec des propositions sans substance. La FIQ ne souhaite pas jouer à un jeu de séduction où les promesses se transforment en déceptions. Les professionnelles en soins réclament des solutions concrètes et des engagements réels qui respectent leur expertise. Elles ne se contenteront pas de discours vides ou de fausses alternatives qui ne feront pas avancer la négociation.
« Il est grand temps que le gouvernement cesse de jouer avec les attentes des professionnelles en soins et propose des réponses sérieuses aux enjeux cruciaux de la mobilité et du respect de l’expertise. La FIQ continue sa lutte avec une détermination sans faille et refuse de se laisser berner par des promesses vaines », conclut la présidente de la FIQ.
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