« Nous en avons assez des négociations qui s’éternisent depuis novembre 2022. Autant de jours de promesses trahies, de mépris flagrant et d’indifférence totale face aux demandes légitimes de nos membres, majoritairement des femmes, qui travaillent sans relâche pour maintenir à flot notre réseau de santé en déclin. Le gouvernement de la CAQ fait la sourde oreille, ignorant l’urgence de la situation et les conditions de travail intolérables auxquelles nos professionnelles en soins sont confrontées chaque jour », exprime Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
La FIQ a choisi de ralentir le trafic pour accélérer les négociations. Si le gouvernement continue de freiner sa progression, la Fédération n’hésitera pas à ralentir Montréal et toutes les régions, s’il le faut, pour se faire entendre. Le temps supplémentaire obligatoire, les plans de contingence, la surcharge, les équipements inadéquats, les congés refusés ou déplacés et maintenant la mobilité ne sont pas des situations tolérables, ni pour les professionnelles en soins ni pour les patient-e-s qu’elles servent.
« Il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités. Il doit comprendre que la qualité des soins aux patient-e-s dépend directement des conditions de travail des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques. Continuer à sacrifier la qualité des soins, la sécurité des patients et la stabilité des équipes de soins au profit de l’inaction gouvernementale nous mène au cul-de-sac. Le respect de l’expertise des professionnelles en soins est crucial pour garantir des services de santé efficaces et sûrs », ajoute Mme Bouchard.
« Chaque action de mobilisation vise à rappeler au gouvernement l’urgence et la gravité de la situation. La CAQ doit prendre conscience de l’impact dévastateur de l’inaction sur la qualité des soins et sur la santé de celles qui les prodiguent. Nous sommes déterminées à poursuivre la lutte. La santé de notre population en dépend, tout comme le respect et la reconnaissance de l’expertise des professionnelles en soins qui se battent au quotidien pour maintenir le système de santé à flot », conclut la présidente de la FIQ.
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