« Investissement Québec, un des principaux outils économiques de l’État, est actionnaire de Pétrolia. Celle-ci a aussi reçu des millions en compensation du gouvernement Couillard lors de l’annulation du contrat pour Anticosti. L’argent public servira donc à faciliter la consolidation des affaires entre l’Alberta et le Québec dans le secteur des énergies fossiles et hydrocarbures ? L’argent du pétrole sale de l’ouest permettra de mieux forer la Gaspésie où Pétrolia concentre ses activités ? Non merci ! », s’indigne la députée qui s’est rendue en Gaspésie il y a trois semaines pour manifester son appui aux citoyennes et citoyens préoccupés par ces enjeux.
Mme Massé est grandement préoccupée par les intentions de ce nouveau joueur. « Cette nouvelle entité sera dopée par l’argent du pétrole sale des sables bitumineux et on n’a toujours pas d’information concernant ses intentions. Les Gaspésiens et Gaspésiennes ont le droit de savoir de quoi il en retourne. Pétrolia doit les prendre en compte. On sait que la compagnie n’a pas écarté le recours à la fracturation hydraulique pour certains de ses projets en Gaspésie, qu’adviendra-t-il de tout ça ? », continue-t-elle.
La députée craint qu’avec cette fusion, l’exploitation des propriétés de Pétrolia soit grandement accélérée au Québec. « C’est du contraire dont on a besoin. On sait ce que l’exploitation des énergies fossiles a fait à l’Alberta. Est-ce que c’est ça que nous souhaitons pour le Québec et pour la Gaspésie ? Les Québécois.es et les Gaspésien.nes, non. Le Parti libéral et ses amis des hydrocarbures, oui », termine Manon Massé.
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