Le porte-parole et coordonnateur du Comité, Maxime Laporte, également président du réseau Cap sur l’indépendance et de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, a fait valoir : « Comme chaque être humain, chaque peuple aspire à la liberté et à la dignité. Le combat pour l’autodétermination des peuples est un combat noble, juste et humaniste, en phase avec la nécessité de préserver dans ce monde, la diversité des cultures et des civilisations, face à tous les impérialismes, tous les colonialismes et toutes autres formes de violence hégémonique qui puissent exister. »
« Tout peuple est légitime dans sa volonté de chercher à se gouverner lui-même, et dans son refus qu’une autorité tierce décide à sa place de ses affaires et de son avenir. Il est évident que le combat pour la liberté des peuples se révèle toujours d’actualité en 2016 à la lumière notamment des situations catalane, écossaise, kurde, palestinienne, autochtone, et de tous les cas qui seront étudiés et discutés dans le cadre des activités de notre comité international, ce dont nous sommes très fiers », a affirmé monsieur Laporte.
Une programmation prometteuse
Parmi les conférenciers et conférencières invités, on notera la présence du secrétaire national de l’Assemblée nationale catalane (ANC), monsieur Joan Gonzalez Fabra, venu directement de Barcelone, de monsieur Lhacene Ziani (Mouvement d’autodétermination de la Kabylie), de ressortissants kurdes, basques et palestiniens, notamment monsieur Manawell Issa Abdelall, en plus de plusieurs leaders et intellectuels qui traiteront notamment du combat des Premières nations, dont l’anthropologue et écologiste abénaquise, madame Nicole O’Bomsawin, et le représentant du clan traditionnel Mohawk de Kahnawake, monsieur Stuart Myiow Jr.). Différents conférenciers québécois, dont Robin Philpot, Robert Laplante, Maxime Laporte, Me Eric Poirier, s’exprimeront sur la question nationale québécoise et certains, dont Alexandre Leduc et Pierre-Luc Bégin, feront également part de leur connaissance des cas écossais, basque, etc. Des activités d’échange auront également lieu, dont la « Table de ronde des peuples en quête de liberté » du 13 août à 19 heures, animée par Agusti Nicolau-Coll du Réseau international pour les droits collectifs des peuples.
Autogéré, le CAP est une initiative du réseau Cap sur l’indépendance (RCI) et de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal. Il rassemble des militant-e-s de plusieurs organisations, dont le Mouvement progressiste pour l’indépendance du Québec (MPIQ), le Mouvement Québec français (MQF), l’Assemblée nationale catalane-Québec (ANC-Québec), le Réseau international pour les droits collectifs des peuples, le Cercle culturel catalan, l’Association Amitié Québec-Kabylie, le Comité Passeport-Québec, le Drapeau de la Famille, le clan traditionnel Mohawk de Kahnawake, et plusieurs individus de différentes origines suivant de près la situation des peuples en quête de liberté.