« Cette situation désolante est due à une chose : les mesures anti-scab du Code du travail sont désuètes et n’ont pu empêcher Quebecor d’utiliser massivement des briseurs de grève pour jouer impunément avec la subsistance de ses employé-e-s, estime Amir Khadir, député de Mercier, selon qui la loi doit être revue pour resserrer les mesures anti-scabs afin de rééquilibrer les rapports de force. »
« L’Assemblée nationale avait adopté une motion unanime pour moderniser le code du travail, mais le gouvernement n’a pas agi, déplore pour sa part Françoise David, présidente et porte-parole de Québec solidaire. Cette inaction honteuse a laissé 253 familles dans une situation de vulnérabilité pendant plus de deux ans. Les travailleuses et les travailleurs subissent ce gâchis ! »
« Nous sommes solidaires de la décision douloureuse des 253 employé-e-s et journalistes qui ont mené ce combat courageux. Pour la suite des choses, longue vie à Rue Frontenac ! », concluent les deux porte-parole solidaires.