version de Zaz pitit Dessalines
Elle s’apprêtait à te recevoir
Elle qui a attendu pour entrevoir
Ton fruit charnu
À sa mise à nue.
Si t’arrivais à ne plus la décevoir
C’est ce qui était convenu
La dernière fois que tu es passé la voir
Elle se dévoilerai à toi sans retenue.
Tu aurais maintenu
Avec une fausse ingénue
Ta posture si elle te faisait savoir
Que tu aurais la certitude de la revoir.
Avec tes idées saugrenues
Tu es revenu
Quand la ville s’est tue tard le soir
Avec tes nombreux accessoires.
Tu pensais l’émouvoir pour enfin l’avoir
Comme tout bon parvenu
Tu as voulu abuser de tes pouvoirs
Tu as réussi à ne plus être le bienvenu.
Si tu ne peux recevoir
Son besoin de mouvoir
Si tu surveilles ses aĺlées et venues
Comme une détenue.
Celle qui était parvenue
À sortir de ce qui était convenu
D’appeler un abus de pouvoir
N’allait pas venir dans ta tour d’ivoire.
Une fois qu’elle t’a déculottée, mis à nue
Elle détenait enfin tous les pouvoirs
Fin prête à te servir une amère déconvenue.
Loin d’être saugrenue cette idée retenue
Depuis qu’elle t’a connu
Mûrement réfléchi est parvenu
À maturité dans son esprit ingénu.
Te plaindre de ce revers qui t’es advenu serai de ta part très malvenue
Quand on sait à quel point tu insinues
mettre facilement à genoux une femme noire et nue.
Zaz pitit Dessalines celle qui milite pour le début d’un nouveau cycle plus
respectueux des droits des femmes sur cette terre, + égalitaire +
solidaire +vrai + libre
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