Du pic au marteau piqueur
Ils y mettent toute leur ardeur
De pied en cap noircis
Les mineurs triment dans la galerie
Au filon des sombres entrailles
Ils livrent l’éternelle bataille
Devant eux défilent les wagonnets
Gorgés de tonnes de minerai
Les mineurs veillent à notre confort
En puisant l’énergie dans le sombre décor
S’attaquent à la veine carbonifère
Les poumons chargés de poussière
Les mineurs bravent le danger
En y laissant leur santé
Leurs rêves s’évanouissent à jamais
Quand l’aube se veut coup de grisou et de poussier
Omar HADDADOU
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