Source : http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/travail-remuneration/remuneration-salaries-2019-fs.pdf
Les grandes données de l’étude de cette année
De l’étude de cette année, il ressort que face à la grande entreprise privée, l’administration québécoise accuse un retard de 10,2 % si l’on regarde uniquement le salaire.
Voici quelques-unes des données qu’on peut lire dans le l’étude annuelle :
« Rémunération globale : retard par rapport aux autres salariés québécois et aux syndiqués...
Sur le plan de la rémunération globale, l’administration québécoise affiche un retard de 6,2 % en regard de l’ensemble des autres salariés québécois (ASQ).
Un retard est également noté par rapport au secteur « autre public » (–24,9%) et à toutes ses composantes ainsi que par rapport aux syndiqués (ASQ et secteur privé).
... mais parité avec les employés du secteur privé et avance sur les salariés non syndiqués
La rémunération globale des employés de l’administration québécoise est à parité avec celle des employés du secteur privé.
Des avances respectives de 6,7 % et de 7,8 % sont observées vis-à-vis de l’ensemble des non-syndiqués et des salariés non syndiqués du secteur privé.
Sur le plan salarial : retard de l’administration québécoise par rapport à tous les secteurs
Les employés de l’administration québécoise gagnent un salaire moyen (51 030$) inférieur à celui de l’ensemble des ASQ et à celui des salariés du secteur privé. Ces retards sont respectivement de 13,2% et de 10,2%.
Les salariés de l’administration québécoise montrent un retard salarial supérieur à 17,0 % par rapport aux syndiqués et aux salariés du secteur « autre public » et de trois de ses composantes (administrations municipale et fédérale, et entreprises publiques). L’écart le plus marqué est observé par rapport à l’administration municipale (–23,5%). C’est en comparaison avec les non-syndiqués (ASQ et secteur privé) que les retards sont les moins importants (respectivement –6,5% et –6,0%). »
Conclusion
Avec de telles données, force est de conclure que le retard de la rémunération dans le secteur public est bien réel. Soyons clairs, ce sont les ententes négociées depuis les années quatre-vingt-dix jusqu’à aujourd’hui (et le décret de 2005), qui ont contribué à créer et à maintenir cet écart désavantageux pour les salariéEs syndiquées de l’administration québécoise.
Ici un petit devoir de mémoire s’impose. D’où provient donc cette étude annuelle de l’Institut de la statistique du Québec ? La réponse dans le prochain texte intitulé Histoire : Un devoir de mémoire.
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