Rappelons que pendant plusieurs années, les femmes perdaient la possibilité d’obtenir des ajustements salariaux en continu. Il leurs fallait attendre que l’employeur fasse un exercice de maintien ce qui pouvait se faire cinq ans après le constat d’iniquité, et ce, sans rétroaction possible. « La décision de la juge Abella est sans équivoque : elle vient renforcer le droit, et ce de façon continue, à une rémunération juste et équitable puisqu’elle annule les modifications introduites à la Loi par l’employeur » explique madame Bédard.
La FIQ se félicite d’avoir su tenir tête face aux injustices vécues par ses membres et d’avoir mené, sans compromis, la bataille contre la discrimination salariale jusqu’au plus haut tribunal du pays. « La lutte pour l’équité et l’égalité a toujours été un pilier important de notre organisation féministe et nous resterons mobilisées afin que toutes puissent crier victoire » assure Nancy Bédard.
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