« Les gouvernements doivent mettre en place une véritable stratégie de transition juste visant la création d’emplois de qualité en accord avec des cibles de réductions plus ambitieuses. Les travailleurs et travailleuses ne doivent pas faire les frais de la transition vers une économie plus respectueuse de notre environnement, mais plutôt être au cœur de cette transition », rappelle le président de la FTQ, Daniel Boyer.
Cet accord, issu d’une rencontre internationale à Paris en décembre 2015 (COP21), vise notamment à limiter le réchauffement climatique à 2 oC et même à poursuivre les actions pour ne pas dépasser 1,5 oC. Chaque État signataire est responsable de réduire ses émissions de GES et de définir les moyens pour y arriver.
Bien que le gouvernement libéral ait joué un rôle positif durant la COP21, force est de constater que son approche diffère peu de celle des conservateurs. En effet, leurs ambitions en matière de climat sont identiques à celles des conservateurs, qui ont été jugées insuffisantes.
À la COP22, les États devront faire part de leur plan pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris, les libéraux arriveront donc les mains vides. La rhétorique ne saurait cacher l’absence de volonté politique dans la lutte contre les changements climatiques. L’absence de coordination entre le gouvernement libéral d’Ottawa et les provinces ne peut qu’entraver nos chances d’atteindre les résultats escomptés. De plus, l’entêtement du gouvernement Couillard à agir seul et sans concertation avec les différents acteurs de la société civile met en péril l’opportunité pour le Québec d’être à l’avant-scène de cette transition.
« Le mouvement syndical est un acteur important au Québec. On doit faire partie de la solution pour s’assurer que la transition énergétique soit un succès. Le dialogue social doit être au cœur des stratégies que les gouvernements doivent mettre en place », fait valoir le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.