« Pour nous, l’abandon de ce projet est d’abord et avant tout une victoire citoyenne de ceux et celles qui se sont mobilisés des années durant pour démontrer le cul-de-sac d’Énergie Est et les risques associés. Cela ne doit pas faire oublier la mollesse de nos dirigeants à Ottawa et à Québec qui n’ont pas pris le leadership contre ce projet et ont laissé la population mener la bataille », explique la porte-parole solidaire.
Québec solidaire s’est toujours opposé à Énergie Est et a été longtemps le seul parti politique à le faire. Pour le parti écologiste, ce projet d’un autre siècle était inacceptable et faisait courir beaucoup trop de risques pour l’environnement, mais aussi pour l’économie du Québec.
Manon Massé félicite tous les groupes citoyens impliqués dans cette lutte en rappelant du même souffle qu’il y a encore plusieurs projets d’hydrocarbures dans les cartons au Québec, notamment en Gaspésie.
« C’est une manche de gagnée, mais la partie n’est pas terminée pour sortir le Québec du pétrole. Il faut maintenant concentrer notre énergie pour protéger la Gaspésie. La fracturation hydraulique ne doit pas pouvoir se réaliser. Les citoyens et les citoyennes veulent un BAPE et c’est la moindre des choses que le gouvernement du Québec réponde positivement à cette demande légitime », réclame-t-elle.
Québec solidaire propose que le développement économique se fasse à l’avenir dans une optique de développement durable et éthique.
« Il faut délaisser la vieille économie et faire entrer le Québec dans une économie du 21e siècle. Investir des milliards dans les projets d’hydrocarbures, souvent avec l’argent de nos institutions publiques, n’est pas un bon choix économique. Le développement durable et écologique est la voie à suivre », rappelle Mme Massé.
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