« Selon le bilan 2015, publié en décembre par Influence Communication, il y a maintenant près de 90 % moins de nouvelles locales au Québec qu’en 2001, tous médias confondus. Ce rapport révèle que les régions sont enfermées dans un véritable cercle vicieux, et seul le CRTC peut agir afin de renverser la vapeur », a déclaré Alain Caron, président du CPSC qui regroupe 7500 travailleurs du secteur des communications au Québec.
Le représentant syndical rappelait qu’il faut se soucier d’une telle baisse, car il y a une corrélation directe avec la participation aux élections dans les régions qui perdent leurs nouvelles locales.
« Afin de freiner la chute de la quantité d’information locale produite par les médias et ses conséquences sur notre vie démocratique, le CPSC propose la création d’un nouveau fonds destiné à augmenter la quantité et la qualité de programmation locale et originale. Mais encore plus important, l’aide financière doit être versée exclusivement aux stations régionales pour leur redonner un réel contrôle sur leur programmation », d’ajouter Alain Caron.
En d’autres mots, il faut redonner l’argent et le pouvoir de décider ce qu’il y a sur les ondes, dans les régions, aux stations régionales. Il faut carrément réglementer la quantité d’émissions de réseau dans les stations régionales.
« Le CRTC a un rôle fondamental à jouer puisque sa réglementation est la seule arme dont disposent les Québécois et les Canadiens pour redonner une voix aux citoyens éloignés des grands centres », de conclure le représentant des travailleurs.