« Le port utilise des travailleurs de remplacement, ce qui est illégal pour des compagnies sous juridiction québécoise. Notre combat a aidé le passage d’une loi qui empêchera le recours à des travailleurs de remplacement. Malheureusement, nous ne sommes pas les premiers, mais heureusement, nous avons espoir d’être les derniers. Utiliser des travailleurs de remplacement, c’est inacceptable, irresponsable et déplorable ! » de déclarer Stéphane Arsenault, président du Syndicat des débardeurs du port de Québec.
Le différend qui oppose les débardeurs à la Société des arrimeurs de Québec (SAQ) repose principalement sur la question des horaires de travail. Ces salariés refusent d’être forcés de travailler jusqu’à 80 heures par semaine.
Situation dangereuse pour l’environnement
La perte d’expertise découlant de ce lockout a causé plusieurs accidents et dégâts au port. Le syndicat est choqué du manque de considération envers la santé et le bien-être des citoyennes et citoyens de la Capitale Nationale.
« Le débardage est une spécialité qui nécessite une formation de pointe. C’est une chose de mépriser les individus et leurs familles en les jetant à la rue, mais c’est plus grave lorsqu’on joue avec la santé des personnes vivant à proximité », rappelle le président du syndicat.
Une grande mobilisation des débardeurs et leurs allié.e.s est prévue le 25 septembre à Québec pour souligner les deux ans du conflit.
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