La situation est particulièrement critique à Gatineau où 29 ménages sont hébergés temporairement dans des organismes ou chez des parents et des amis. Ce chiffre n’inclut pas 10 familles hébergées dans des logements de dépannage d’un organisme communautaire de la municipalité.
À la fin de la journée du 1er juillet, l’Office municipal d’habitation de Montréal, pour sa part, faisait état de 11 ménages faisant l’objet d’un suivi de la part de l’Office municipal d’habitation. C’est plus que l’an dernier où il y en avait 3.
À Sherbrooke, 3 ménages sont hébergés par la Ville, en attendant de se louer un logement.
Au total, au moins 120 ménages ont demandé de l’aide de leur office d’habitation au Québec, parce qu’ils étaient en danger de se retrouver sans logis, dont 60 à Gatineau, 34 à Québec et 22 à Montréal.
Marie-José Corriveau, organisatrice au FRAPRU, considère que ces chiffres ne disent pas tout : « Contrairement à la situation vécue au début des années 2000, alors qu’il manquait carrément de logements locatifs, la grande majorité des locataires, y compris les ménages à plus faible revenu, parviennent aujourd’hui à se trouver un logement, mais celui-ci risque rapidement de s’avérer trop cher, trop petit ou insalubre ».