Si le campement était toujours en place, après presque deux semaines, c’est que la CDPQ a ignoré les revendications de désinvestissement qu’il avait courageusement remis au-devant de la scène publique.
Pour notre part, la CDPQ n’a toujours pas donné suite à une demande de rencontre que lui a fait parvenir la Coalition du Québec URGENCE Palestine le 2 juillet 2024. Cette demande était accompagnée d’une lettre, intitulée « La CDPQ doit cesser d’être complice des crimes d’Israël contre le peuple palestinien », qui avait alors reçu l’appui de 58 groupes de la société civile québécoise (et maintenant de 76 groupes).
La CDPQ est un mandataire de l’État et a pour mission de gérer l’épargne collective des Québécois.es. C’est donc notre argent à tous et à toutes que gère la CDPQ et nous n’admettons pas qu’elle détourne cette responsabilité en investissant dans des entreprises dont certaines activités les rendent complices des crimes de guerre et de génocide israéliens. Placés devant leurs responsabilités à cet égard, les dirigeants de la Caisse continuent de prétendre, dans les horribles circonstances actuelles, qu’elle adhère aux plus hauts standards éthiques en matière d’investissement et refusent de rencontrer les organisations de la société civile qui leur demandent de s’expliquer d’une telle décision.
Citation
« C’est donc notre argent à tous et à toutes que gère la CDPQ et nous n’admettons pas qu’elle détourne cette responsabilité en investissant dans des entreprises dont certaines activités les rendent complices des crimes de guerre et de génocide israéliens », selon Diane Lamoureux, porte-parole de la Coalition du Québec URGENCE Palestine.
Un message, un commentaire ?