« Nos pensées vont d’abord aux membres de sa famille, à ses proches et à ses amis. Jean Gérin-Lajoie a été un militant syndical qui a toujours eu à cœur la défense des plus démunis et des travailleurs et travailleuses. Tout cela à une époque où le droit du travail était inexistant et où le patronat exploitait sans gêne les hommes et les femmes qui de peine et de misère tentaient de gagner leur vie et celle de leur famille. Jean Gérin-Lajoie a été l’un de ceux qui ont inspiré les lois du travail que le Québec s’est données à la Révolution tranquille, que ce soit le Code du travail, la loi sur le Tribunal du travail, la Loi sur les normes du travail ou encore la Loi sur la santé et la sécurité du travail. Sa contribution au Québec moderne fait de lui une des figures marquantes de notre société », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« Jean Gérin-Lajoie a été une inspiration pour un grand nombre de militants et militantes syndicaux. Déjà docteur en économie dans la vingtaine et scandalisé par le sort réservé à la classe ouvrière, il n’a pas hésité à affronter le patronat en occupant des postes de délégué syndical dès la fin des années 1940. Que ce soit à la tête du Syndicat des Métallos ou en tant que vice-président de la FTQ, son héritage restera encore longtemps dans nos mémoires », conclut le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
Un message, un commentaire ?