En effet y passent l’Armée syrienne libre, des djihadistes d’Al Quaida, des vétérans d’Afghanistan, de Bosnie, de Tchétchénie, d’Irak, de Libye, tous équipés d’armes fournies par le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie et bien sûr, les É. U. Beaucoup d’entre eux viennent de centres de formation militaire de la CIA situés dans les zones frontalières.
Les cours semblent bien efficaces car l’ASL multiplie ses exactions et crimes de guerre. Les attentats à la voiture piégée et au kamikaze se multiplient. Des actes que nos gouvernements et média condamnent habituellement comme terroristes quand il s’agit de Palestiniens.
Une chose est certaine, cette guerre civile doit arrêter. Seule une négociation peut faire taire les fusils. Des signes positifs sont à noter. M. Haytham Manna, membre du Comité de Coordination des Forces de Changement National Démocratique, une organisation qui demande la démission du président Assad, a rencontré des diplomates russes, iraniens, égyptiens, algériens et chinois. On cherche une solution pacifique. De son côté, le président syrien a laissé la porte ouverte au dialogue avec la rébellion. On ne peut pas en dire autant pour l’opposition radicale dont la seule devise est le renversement violent du pouvoir.
Nos média pourraient jouer un rôle positif dans la recherche de la paix en donnant une information plus objective. Par exemple, en montrant non seulement le soutien populaire dont bénéficie la rébellion mais les millions de Syriens qui défendent l’armée et qui l’accueillent avec accolades après qu’elle ait chassé les rebelles de leurs quartiers.
Quand à nous, demandons à notre gouvernement de s’opposer à une entrée en guerre de l’OTAN. Il y a urgence.