« Le réseau de services éducatifs à la petite enfance est un joyau et il a le potentiel d’être un outil indispensable pour garantir l’essor économique du Québec. Ce n’est pas pour rien que le gouvernement fédéral le donne en exemple aux autres provinces canadiennes, dans un esprit de relance économique post-pandémie. Ainsi, comme Pauline Marois l’avait fait en 1997 avec sa politique familiale, Mathieu Lacombe a aujourd’hui la chance de passer à l’histoire comme celui qui a misé sur un avenir prospère pour le Québec, pour ses enfants, ses familles et ses travailleuses. Particulièrement pour les femmes qui ne peuvent reprendre leur travail faute de places en nombre suffisant. Nous serons donc présents avec nos membres et lui demanderons sur toutes les tribunes de s’engager à remettre sur les rails notre réseau national de services éducatifs à la petite enfance de qualité », souligne Sonia Ethier, présidente de la CSQ.
La CSQ et la FIPEQ-CSQ martèlent aussi que le remodelage du réseau de la petite enfance ne sera pas possible sans prendre en considération la question des conditions d’exercice des intervenantes en petite enfance. Selon les organisations syndicales, la seule réponse au manque de places critique est de résoudre une fois pour toutes la crise engendrée par la pénurie de main-d’œuvre dans le réseau. Elles soutiennent que les perspectives à long terme du gouvernement seront viables uniquement si le Québec réussit à retenir dès maintenant ses éducatrices d’expérience dans le réseau de la petite enfance, en plus d’inciter à long terme la nouvelle génération à être formée et prendre la relève.
« Nous saluons la volonté du ministre de travailler avec les partenaires et l’ensemble sur les problèmes de fond en petite enfance, dans le cadre de cette consultation publique, nous serons présents. Ça fait longtemps que nous lui tendons la main pour lui proposer des solutions. Par contre, il est plus que jamais urgent de favoriser l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre, qui nous préoccupent constamment. Nous espérons sincèrement que le ministre de la Famille va régler rapidement les négociations en cours avec les intervenantes en CPE, ainsi que les discussions sur la rémunération des RSE, et qu’on mette cette crise derrière nous, afin qu’on puisse prendre le temps d’avancer ensemble sur ce projet de société essentiel qu’est l’avenir de notre réseau », demande Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.
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