« Soyons clairs : les bottines devront suivre les babines. Les meilleures cibles de réduction des émissions de GES resteront des cibles si la cohérence et les gestes ne suivent pas. Le Québec va sérieusement manquer sa cible si nous continuons à accumuler les projets désastreux, autorisés par le gouvernement actuel et ses prédécesseurs, qui annulent les efforts de l’ensemble de la société : la mégacimenterie de Port-Daniel, le saccage anticipé d’Anticosti, la mine Arnaud à Sept-Îles ou encore l’autoroute 19. Si le Québec laisse l’Ouest canadien transporter massivement les sables bitumineux par tous les moyens sur notre territoire, nous risquons un échec cuisant », prévient Mme Massé.
Québec solidaire accueille cependant positivement l’annonce du ministre Heurtel de lancer des consultations pour fixer la cible québécoise de réduction des émissions de GES pour l’horizon 2030. « Il était temps que les changements climatiques reviennent au cœur des priorités politiques. Les consultations en commission parlementaire permettront, nous l’espérons, un réel débat sur les objectifs du Québec », a indiqué la députée de Sainte-Marie-St-Jacques et porte-parole solidaire en matière d’environnement, Manon Massé, suite au dévoilement des objectifs de réduction des gaz à effet de serre du gouvernement libéral.
Manon Massé suivra de très près les consultations en commission parlementaire et souhaite que le Québec se dote de la cible la plus élevée possible pour l’horizon 2030. « Déjà, la volonté du gouvernement libéral d’adopter la proposition de Québec solidaire visant à réduire les émissions de GES du Québec de l’ordre de 80 à 95 % d’ici 2050, comme le recommande également le GIEC, nous laisse croire que nos actions rapportent ».